- 8 avril 2024
La ville de Marseille, avec son histoire riche et sa diversité culturelle, fait face à une présence notable de rongeurs. Ces visiteurs indésirables, bien qu’ils fassent partie de l’écosystème urbain, soulèvent des questions de santé publique et de bien-être pour les habitants. Parmi eux, rats et souris s’imposent comme les espèces dominantes, trouvant dans cette cité portuaire un terrain de jeu propice à leur prolifération. Cependant, d’autres types de rongeurs trouvent aussi leur place, tant dans les espaces urbains que dans les zones périphériques plus rurales. Identifier ces différents rongeurs n’est pas uniquement une affaire de curiosité : c’est une nécessité pour mettre en place des mesures de gestion et de prévention efficaces. Dès lors, connaître comment les reconnaître et comprendre l’impact qu’ils ont sur la ville devient crucial.
À Marseille, la cohabitation entre humains et rongeurs est une réalité quotidienne. Parmi ces visiteurs indésirables, les rats et les souris tiennent la première place. Le rat d’égout, également connu sous le nom de surmulot, s’avère être l’invité le plus fréquent dans la cité phocéenne. Avec sa capacité remarquable à nager sur des distances impressionnantes et à grimper avec aisance, ce rongeur trouve refuge à proximité ou même au sein de nos habitations. Sa taille imposante et sa queue aussi longue que son corps le distinguent nettement de ses cousins.
En parallèle, la souris grise se fait plus discrète mais non moins présente. Plus petite, avec un pelage oscillant entre blanc et gris et dotée de grandes oreilles caractéristiques, elle partage notre quotidien en quête de nourriture et d’abri.
Mais la faune marseillaise ne se limite pas aux seuls rats et souris, d’autres espèces peuplent la région, s’aventurant parfois jusqu’à nos portes. Le mulot sylvestre, avec son pelage brun contrastant avec un ventre clair et ses yeux boutonnés expressifs, explore souvent les jardins à la recherche de nourriture. Bien qu’il préfère généralement rester à l’écart des zones trop urbanisées, il n’est pas rare de le trouver dans des espaces verts proches des habitations.
Ces différents rongeurs partagent une aptitude commune : celle d’exceller dans l’art de la dissimulation. Habiles pour éviter l’homme tout en profitant des ressources offertes par son environnement, ils représentent un défi constant pour les habitants cherchant à protéger leur domicile.
La distinction entre un rat et une souris peut sembler évidente pour certains, mais lorsqu’il s’agit de protéger son foyer ou son commerce à Marseille, connaître les nuances devient un atout.
Le rat d’égout, avec sa silhouette robuste et sa taille avoisinant les trente centimètres sans compter la queue, impose par sa stature. Son pelage allant du gris au noir avec des taches blanches et ses yeux perçants trahissent une adaptation parfaite aux défis urbains.
À l’inverse, la souris grise, malgré son apparence plus frêle et son pelage généralement blanche ou grise, parfois fauve, mais toujours plus claire sur le ventre, n’en demeure pas moins rusée. Ses grandes oreilles et ses moustaches fines sont des atouts dans sa quête quotidienne de nourriture.
Quant au mulot sylvestre, souvent confondu avec ses cousins plus urbains, il se distingue par un pelage brun roussâtre à brun foncé sur la partie supérieure et gris clair à blanc sur la partie inférieure, avec des yeux noirs.
Savoir qu’un rongeur a élu domicile chez vous ou autour de votre lieu de travail n’est jamais une nouvelle réjouissante. Les signes d’infestation par les rongeurs dans les habitations et les espaces publics à Marseille peuvent être variés et doivent être pris au sérieux pour une intervention rapide et efficace. Parmi ces signes, on peut noter la présence d’aliments consommés, des déjections, des traces d’urine, des bruits de grattement dans les murs et plafonds, ainsi que des odeurs inhabituelles. Les rongeurs comme les rats et les souris peuvent causer des nuisances importantes et représenter un risque pour la santé publique en raison des maladies qu’ils peuvent transmettre.
À Marseille, comme dans toute métropole confrontée à la présence de rongeurs, les conséquences vont bien au-delà du simple désagrément. Ces petits envahisseurs sont porteurs de maladies qui peuvent avoir des répercussions graves sur la santé publique. La leptospirose, la salmonellose ou encore le hantavirus ne sont que quelques exemples des affections transmissibles à l’homme par ces animaux. Imaginez un instant les risques encourus lorsqu’ils s’aventurent dans nos cuisines, fouillent nos poubelles ou se faufilent dans nos stocks alimentaires. Les maladies qu’ils propagent peuvent entraîner des hospitalisations, voire des issues plus tragiques.
Sur le plan économique, l’impact est tout aussi tangible, les dégâts matériels causés par les rongements et les nids peuvent s’avérer coûteux pour les propriétaires d’habitations et les commerçants. Pour ceux travaillant dans l’industrie alimentaire ou l’hôtellerie, une infestation visible peut ternir la réputation de leur établissement et dissuader la clientèle, engendrant ainsi d’importantes pertes financières. Sans oublier le coût associé aux interventions de dératisation et aux réparations des dommages occasionnés.
Face à ces enjeux sanitaires et économiques majeurs, Marseille déploie diverses stratégies pour limiter la présence des rongeurs en milieu urbain. L’une des approches privilégiées consiste en une série de mesures préventives visant à réduire l’attrait de la ville pour ces visiteurs indésirables :
Mais lorsque la prévention atteint ses limites, l’intervention d’experts en dératisation devient incontournable. À Marseille, plusieurs sociétés spécialisées proposent leurs services pour éliminer efficacement rats, souris et autres rongeurs tout en veillant à minimiser les risques pour l’environnement et la santé humaine. Ces professionnels utilisent diverses méthodes adaptées à chaque situation : pièges mécaniques ou chimiques respectueux de l’écosystème urbain, repérage précis des zones infestées grâce à une expertise pointue. Leur action permet non seulement d’éliminer immédiatement le problème mais également d’en prévenir la réapparition grâce à un suivi régulier.
L’enjeu est clair : protéger Marseille non seulement contre les nuisances immédiates mais aussi contre les dangers moins visibles que représentent ces petits intrus sur le long terme. Grâce à une combinaison judicieuse entre prévention proactive et intervention spécialisée rapide, il est possible de maintenir un équilibre entre notre cadre de vie urbain et le monde sauvage qui nous entoure.
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