- 8 avril 2024
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Les cafards, souvent indésirables dans nos maisons, comprennent en réalité un grand nombre d’espèces, avec des caractéristiques distinctes. Bien que leur simple évocation puisse susciter une réaction de dégoût, comprendre les différences entre les principales espèces peut être utile pour mieux les identifier et gérer une éventuelle infestation. Les espèces de cafards les plus répandues que l’on peut rencontrer en France sont la Blatella germanica, la Blatta orientalis, la Periplaneta americana et la Supella longipalpa, mais il peut aussi être utile de connaître les caractéristiques des blattes de jardin du genre Ectobius. En savoir plus sur les différentes espèces de blattes vous permettra de mieux contrôler leur présence dans votre environnement et de mettre en place des solutions adaptées en cas d’invasion.
La blatte germanique représente 90% des infestations de cafards en France. Elle mesure entre 10 et 15 millimètres de long et son corps brun présente deux bandes longitudinales sombres sur le pronotum (partie dorsale du thorax). Bien qu’elle soit dotée d’ailes, la Blatella germanica ne vole pas. La femelle se distingue par un abdomen plus large et arrondi. Tout au long de sa vie, elle produit 7 oothèques, c’est-à-dire des membranes rigides qui enveloppent ses œufs, chacune contenant 30 à 40 œufs. La blatte germanique, à l’instar des autres espèces de blattes, suit un cycle de vie hémimétabole qui comprend trois étapes principales :
Les blattes germaniques affectionnent particulièrement les environnements chauds (25-33 °C) et humides (60 à 80% d’humidité). On les trouve principalement dans les cuisines, salles de bain et autres pièces humides : elles se cachent durant la journée dans les fissures, derrière les plinthes, sous les appareils électroménagers ou près des canalisations.
La blatte orientale, deuxième espèce de cafards la plus répandue en France après la blatte germanique, nécessite une surveillance particulière en raison de sa capacité à coloniser rapidement les bâtiments. Les blattes orientales mesurent entre 20 et 30 mm de long, et leur corps arbore une teinte noir brillant ou brun très foncé. Les femelles possèdent des ailes plus courtes que les mâles et un corps plus large. Tout comme la blatte germanique, la blatte orientale ne vole pas malgré le fait qu’elle possède des ailes.
Ce cafard est attiré par les zones fraîches et sombres, contrairement à sa cousine germanique qui préfère la chaleur : on le trouve fréquemment dans les caves et sous-sols, les vides sanitaires, les égouts et canalisations ainsi que dans les locaux poubelles. Les blattes orientales se nourrissent principalement de matières organiques en décomposition, de déchets alimentaires et de papier. Moins véloces que d’autres espèces, elles compensent cette lenteur relative par une grande résistance aux conditions difficiles.
La blatte américaine figure parmi les plus grandes espèces de cafards présentes dans les habitations françaises et peut atteindre une taille 40 mm à l’âge adulte, ce qui en fait la plus grande blatte que l’on peut trouver dans les foyers français. Son corps présente une teinte rougeâtre uniforme, avec une marque plus claire sur le pronotum. Dotée d’ailes bien développées, elle peut planer sur de courtes distances, contrairement à ses cousines germaniques et orientales.
Elles privilégient les zones chaudes et humides, notamment les sous-sols, les vides sanitaires et les canalisations. Dans les bâtiments, on les trouve fréquemment dans les cuisines professionnelles, les restaurants et les locaux techniques, mais leur activité nocturne les rend difficiles à repérer. Une femelle peut pondre jusqu’à 90 œufs par oothèque et produit 6 à 14 oothèques durant sa vie. Les nymphes atteignent leur maturité en 6 à 12 mois, selon les conditions environnementales : cette capacité de reproduction massive rend les infestations particulièrement problématiques.
La blatte rayée, moins connue que ses cousines germaniques ou orientales, mesure entre 10 et 19 millimètres de longueur et se distingue par sa coloration brun clair, voire jaunâtre : elle tire son nom des deux bandes transversales claires visibles sur son abdomen. Les mâles possèdent des ailes plus développées que les femelles, leur permettant de voler sur de courtes distances.
Contrairement aux autres espèces de blattes qui privilégient les zones humides, la Supella longipalpa montre une préférence marquée pour les endroits secs et chauds. On la trouve fréquemment dans les chambres, les placards, derrière les tableaux et les meubles : elle peut grimper facilement sur les surfaces verticales lisses. En ce qui concerne la reproduction, les femelles produisent entre 10 et 14 oothèques durant leur vie, chacune contenant 16 œufs en moyenne : leur développement dure environ 90 jours à 30°C. Les œufs éclosent après 30 à 40 jours d’incubation, et les jeunes blattes traversent 6 à 8 stades larvaires avant d’atteindre la maturité.
Les blattes de jardin, contrairement aux espèces de cafards nuisibles que l’on retrouve dans les foyers, comptent une vingtaine d’espèces, majoritairement du genre Ectobius, un genre de blattes vivant principalement de la végétation extérieure. Elles se distinguent par leur plus petite taille, généralement entre 8 et 12 mm de long, et leur comportement bien moins invasif. Leur coloration peut aller du brun clair au brun foncé, avec parfois des motifs plus clairs sur le pronotum : la blatte sylvestre (Ectobius sylvestris) est l’espèce la plus répandue dans les jardins français.
Les blattes de jardin transforment les débris végétaux, les feuilles mortes et le bois en décomposition en matière organique assimilable par les plantes, ce qui contribue à l’enrichissement du sol et au recyclage des nutriments, bénéfique pour l’écosystème du jardin. Dans des conditions normales, les blattes de jardin ne nécessitent aucune intervention, mais si vous constatez une prolifération inhabituelle ou une intrusion dans votre habitation, un diagnostic effectué par un professionnel permettra de différencier les blattes de jardin des blattes présentes dans les habitations.
Avez-vous remarqué des signes inquiétants dans votre maison ? Des petits points noirs mystérieux dans vos placards, une odeur étrange, ou des dégâts inexpliqués sur vos aliments ? Il est possible que vous soyez confronté à une infestation de cafards, mais pas de panique ! Hygiène Biocide, les experts en désinsectisation, sont là pour vous aider à identifier le problème et à le résoudre.
Le cafard est un insecte nuisible, rusé et parfois, difficile à détecter. Ses déjections ressemblant à de la poudre noire, ses oothèques cachées dans les recoins sombres, et l’odeur caractéristique qui découle de sa présence peuvent passer inaperçus pour un œil non averti. Avec près de 10 ans d’expérience dans la lutte contre les nuisibles, nous disposons de l’expertise nécessaire pour identifier l’espèce de cafards présente chez vous et évaluer l’ampleur de l’infestation.
Si l’infestation est avérée, nos techniciens déploierons un traitement adapté, à base de produits certifiés (chimiques ou non), afin de garantir une élimination durable des cafards, tout en assurant la sécurité des occupants et de l’environnement. Ne laissez pas une infestation de cafards compromettre votre confort et votre santé. Contactez Hygiène Biocide dès aujourd’hui pour un diagnostic et une intervention rapides : profitez également de nos conseils de prévention pour éviter toute réinfestation à venir.