
Les rongeurs sont présents partout en France, des villes aux campagnes. Rats, souris, mulots et campagnols peuplent les habitations et les champs. Comprendre ces mammifères est utile pour protéger ses biens et sa santé contre les dégâts et maladies qu’ils peuvent occasionner.
Les rats et souris : des rongeurs des habitations
Les rats et souris sont les rongeurs les plus fréquemment rencontrés dans nos habitations. Ces nuisibles causent d’importants dégâts matériels et peuvent transmettre diverses maladies. Leur présence dans les bâtiments nécessite une intervention rapide pour éviter leur prolifération.
Le rat noir (Rattus rattus)
Ce rongeur agile mesure entre 16 et 24 cm de long, avec une queue plus longue que le corps pouvant atteindre 25 cm. Son pelage est gris-noir sur le dos et gris clair sur le ventre. Pesant entre 120 et 250g, il excelle dans l’escalade et privilégie les parties hautes des bâtiments comme les greniers. Son régime alimentaire omnivore se compose principalement de graines, fruits et déchets alimentaires. Une femelle peut avoir 4 à 6 portées par an de 6 à 12 petits.
Le rat d’égout ou surmulot (Rattus norvegicus)
Plus massif que son cousin, le surmulot mesure 20 à 28 cm de long pour un poids de 250 à 500g. Son pelage brun-gris est plus clair sur le ventre. Excellent nageur, il fréquente les égouts et les caves humides. Très vorace, il consomme quotidiennement l’équivalent de 10% de son poids en nourriture variée. La femelle peut avoir jusqu’à 7 portées annuelles de 8 à 12 ratons.
La souris domestique (Mus musculus)
Ce petit rongeur de 7 à 10 cm de long pour 15 à 25g se caractérise par un pelage gris-brun et une queue aussi longue que le corps. Très agile, elle peut se faufiler dans des ouvertures minuscules de 6mm. Elle s’alimente principalement de céréales mais reste opportuniste. Sa capacité de reproduction est impressionnante avec 5 à 10 portées par an de 4 à 8 petits.
Comportement en milieu urbain
Ces trois espèces sont parfaitement adaptées à la vie urbaine. Nocturnes, elles profitent de l’obscurité pour chercher leur nourriture. Les rats et souris établissent des colonies hiérarchisées avec des territoires bien définis. Leur présence se détecte par leurs crottes caractéristiques, des traces de grignotage et des bruits dans les cloisons.
Mulots et campagnols : des rongeurs des champs et des forêts
Les mulots et campagnols font partie des espèces de rongeurs les plus répandues dans les zones rurales françaises. Ces animaux de la famille des Muridés présentent des caractéristiques distinctes et des modes de vie adaptés aux milieux naturels.
Le mulot sylvestre : un petit rongeur agile
Le mulot sylvestre (Apodemus sylvaticus) se distingue par sa queue aussi longue que son corps (7-11 cm), ses grandes oreilles et ses yeux proéminents. Son pelage est brun-roux sur le dos et blanc sur le ventre. Animal nocturne et solitaire, il établit son territoire dans les forêts, les haies et les jardins. Son régime alimentaire se compose principalement de graines, fruits et insectes. La femelle peut avoir 2 à 4 portées par an de 4 à 8 petits.
Le campagnol terrestre : un fouisseur redoutable
Le campagnol terrestre (Arvicola terrestris) mesure 12-15 cm de long avec une queue de 6-8 cm. Son pelage brun foncé et sa morphologie trapue le caractérisent. Ce rongeur creuse des galeries complexes dans les prairies et les cultures. Principalement actif le jour, il se nourrit de racines et tubercules. Sa présence peut causer des dégâts considérables aux cultures maraîchères. Une femelle peut donner naissance à 5-6 portées annuelles de 3-6 petits.
Le campagnol des champs : prolifique et grégaire
Plus petit (8-10 cm), le campagnol des champs (Microtus arvalis) vit en colonies dans les prairies et champs cultivés. Son pelage gris-brun et sa queue courte (3-4 cm) permettent de l’identifier. Ces animaux constituent des réseaux sociaux complexes. Leur alimentation végétarienne inclut herbes, céréales et légumineuses. Leur capacité reproductive est remarquable : jusqu’à 8 portées par an de 4-12 petits.
Rôle écologique
Ces rongeurs participent à l’aération des sols et servent de proies aux rapaces et petits carnivores. Ils contribuent également à la dissémination des graines dans leurs territoires naturels.
Des risques sanitaires et matériels en cas de présence de rongeurs
La présence de rongeurs nuisibles comme les rats et les souris engendre de nombreux risques pour la santé humaine et les infrastructures. Ces mammifères véhiculent des agents pathogènes dangereux et peuvent causer d’importants dommages matériels nécessitant des réparations coûteuses.
Des risques sanitaires majeurs
Les rongeurs transmettent plusieurs maladies graves aux humains. La leptospirose, véhiculée principalement par l’urine des rats, provoque fièvre, douleurs musculaires et insuffisance rénale. En France, on recense environ 600 cas par an. Le hantavirus, transmis par les déjections de souris, entraîne des syndromes pulmonaires sévères. Les rongeurs contaminent également les denrées alimentaires avec leurs excréments, leur urine et leur salive, propageant salmonelles et autres bactéries pathogènes.
Des dégradations matérielles conséquentes
Les dégâts causés par les rongeurs nuisibles aux bâtiments et équipements sont considérables. En rongeant les câbles électriques, ils provoquent des courts-circuits pouvant déclencher des incendies. L’isolation des bâtiments est également détériorée, créant des ponts thermiques. Les canalisations rongées génèrent des fuites d’eau.
Réglementation sanitaire
Le Règlement Sanitaire Départemental Type impose aux propriétaires et gestionnaires d’établissements de prendre toutes les mesures pour éviter la présence de rongeurs. Les entreprises agroalimentaires doivent respecter le règlement européen 852/2004 qui exige la mise en place de procédures de lutte contre les nuisibles. Le non-respect de ces obligations peut entraîner des sanctions administratives et pénales.
Les professionnels de la dératisation comme Hygiène Biocide utilisent des méthodes adaptées à chaque situation : pièges mécaniques, rodenticides homologués, mesures de prévention. Un diagnostic précis permet d’identifier les espèces présentes et les points d’entrée à traiter.
Comment reconnaître une invasion de rongeurs ?
La détection anticipée d’une invasion de rongeurs permet d’agir rapidement et d’éviter une prolifération massive. Pour savoir si vous avez des souris chez vous, plusieurs signes doivent vous alerter.
Les indices révélateurs d’une infestation
Les rats et souris laissent de nombreuses traces de leur passage. Les excréments constituent l’un des premiers signes : ceux des rats mesurent environ 12-20mm tandis que ceux des souris ne dépassent pas 3-8mm. Des traces de graisse noirâtres le long des murs ou plinthes indiquent leurs chemins de passage réguliers.
Manifestations sonores et olfactives
Les bruits de grattement, particulièrement audibles la nuit, proviennent des rongeurs qui se déplacent dans les faux plafonds ou cloisons. Une odeur musquée caractéristique émane des zones fortement infestées, due à l’accumulation d’urine et d’excréments.
Dégradations matérielles
Les marques de grignotage sur les emballages alimentaires, câbles électriques ou boiseries constituent des preuves tangibles. Les nids, composés de matériaux déchiquetés (papier, tissus, isolation), se trouvent généralement dans des endroits calmes et abrités.
Périodes propices aux invasions
Les infestations s’intensifient généralement à l’automne et en hiver, lorsque les températures baissent. Les rongeurs cherchent alors refuge dans les bâtiments chauffés. La multiplication des signaux d’alerte durant ces périodes nécessite une grande vigilance.
Hygiène Biocide, votre allié pour éradiquer les nuisibles et éviter une nouvelle infestation
La lutte contre les rongeurs nuisibles demande des techniques professionnelles adaptées et une expertise pointue pour garantir des résultats durables. Les rats et souris peuvent causer des dégâts considérables dans les bâtiments et représentent un risque sanitaire qu’il ne faut pas négliger.
Nos méthodes professionnelles de dératisation
Nos interventions de dératisation suivent un protocole rigoureux qui débute par une inspection minutieuse des lieux pour identifier les zones de passage et de nidification des rongeurs. Le technicien recherche les indices de présence comme les excréments, les traces de grignotage ou les terriers. Cette étape détermine le type de traitement à mettre en place. Plusieurs techniques peuvent être employées :
- Pose d’appâts rodenticides homologués dans des postes sécurisés
- Installation de pièges mécaniques ou électroniques
- Mise en place de barrières physiques
- Application de répulsifs ultrasoniques pour faire fuir rapidement les rats
Un diagnostic professionnel indispensable
Seul un expert peut évaluer correctement l’ampleur d’une infestation et déterminer la stratégie la plus adaptée. Notre diagnostic prend en compte de nombreux paramètres comme la configuration des locaux, le type de rongeurs présents, les contraintes réglementaires et sanitaires.
Les obligations légales
La lutte contre les nuisibles est encadrée par la réglementation biocide. Les produits utilisés doivent être homologués et les interventions réalisées par des professionnels certifiés. Un registre des interventions doit être tenu à jour, particulièrement dans les établissements recevant du public.
Prévention et suivi
En plus du traitement curatif, nous vous recommandons des mesures préventives : obturation des points d’entrée, amélioration du stockage des denrées, gestion des déchets. Un suivi régulier permet de vérifier l’efficacité du traitement et d’ajuster si nécessaire.
Les rongeurs invasifs en France
La population de rongeurs en France, notamment dans les grandes villes, connaît une forte augmentation. Cette prolifération est favorisée par le réchauffement climatique et l’urbanisation croissante, qui créent des conditions propices au développement de diverses espèces comme le rat brun (Rattus norvegicus), le rat noir (Rattus rattus), et la souris domestique (Mus musculus). Ces rongeurs nuisibles, appartenant principalement à la famille des Muridés, s’adaptent remarquablement bien aux environnements urbains, causant des dégâts matériels et représentant des risques sanitaires importants, notamment comme vecteurs de maladies telles que la leptospirose. Face à cette situation, la mise en place de méthodes préventives et un contrôle régulier sont indispensables.