Un moustique est un petit insecte volant, connu pour ses piqûres qui peuvent provoquer des démangeaisons, mais ils sont en réalité bien plus qu’une simple nuisance estivale. En effet, tandis que certaines espèces se contentent de perturber nos nuits avec leurs piqûres irritantes, d’autres peuvent transmettre des maladies graves. En France, plusieurs espèces coexistent : moustique commun, moustique tigre, espèces tropicales présentes en outre-mer. Alors, comment les identifier ? Quels sont les dangers ? Et comment s’en protéger ?

Les différentes espèces de moustiques présentes en France

La France abrite plusieurs espèces de moustiques, dont les plus communs sont les Culex, les Anopheles et les Aedes, chacun ayant des particularités morphologiques et comportementales qui permettent de les identifier.

Le moustique commun (Culex pipiens)

Le genre Culex regroupe les moustiques les plus répandus en France. Le Culex pipiens, communément appelé moustique commun, est présent sur l’ensemble du territoire. De couleur brunâtre, il mesure entre 4 et 7 mm et possède des pattes uniformes sans rayures distinctives. Ces moustiques sont principalement actifs au crépuscule et durant la nuit.

Le moustique tigre (Aedes albopictus)

Le moustique tigre, originaire des forêts tropicales d’Asie du Sud-Est, s’est progressivement installé en France métropolitaine. Il a été vu pour la première fois à Menton en 2004 et est désormais installé dans 78 départements français. Ce moustique se reconnaît grâce à sa petite taille (5 à 10 mm), à ses rayures blanches et noires très contrastées sur le corps et les pattes et à sa ligne blanche distinctive sur le thorax. Contrairement à de nombreuses autres espèces, le moustique tigre est principalement diurne, avec des pics d’activité à l’aube et au crépuscule : il est particulièrement agressif et peut piquer plusieurs fois de suite.

Les moustiques dans les territoires d’outre-mer : Aedes aegypti et Anopheles

Dans les départements français d’outre-mer, la situation est différente de celle de la métropole, avec des espèces adaptées aux climats tropicaux. L’Aedes aegypti est l’espèce prédominante dans les départements français d’Amérique (Guadeloupe, Martinique, Guyane). Depuis fin 2015, ce moustique est identifié comme responsable des épidémies de Dengue, de fièvre jaune, de Chikungunya et de Zika dans ces territoires. Il se caractérise par sa taille légèrement plus petite que le moustique tigre (4 à 7 mm), des marques blanches en forme de lyre sur le thorax et des anneaux blancs sur les pattes. À La Réunion et à Mayotte, on retrouve à la fois le moustique tigre et l’Aedes aegypti, ce qui augmente les risques de transmission de maladies vectorielles. Les moustiques du genre Anopheles sont également présents dans les territoires d’outre-mer, particulièrement à Mayotte et en Guyane. On les reconnaît grâce à leur posture caractéristique : lorsqu’ils se posent, leur abdomen est relevé, formant un angle avec la surface.

Les moustiques représentent-ils un danger pour la santé ?

Parmi les nombreuses espèces de moustiques présentes sur le territoire français, seules quelques-unes sont vecteurs de maladies. Le moustique tigre est désormais l’espèce la plus préoccupante en France métropolitaine. En effet, il peut transmettre plusieurs virus dangereux comme la Dengue, le Chikungunya et le virus Zika.

Lorsque les femelles moustiques piquent une personne ou un animal infecté, elles ingèrent les agents pathogènes (virus, parasites ou bactéries) présents dans le sang. Après une période d’incubation de quelques jours, ces agents pathogènes se multiplient dans le corps du moustique et peuvent être transmis à une autre personne lors d’une piqûre ultérieure. Cette chaîne de contamination explique pourquoi les personnes infectées, revenant de zones où ces maladies sont endémiques, peuvent faire l’objet d’un suivi médical. Un seul voyageur infecté peut, s’il est piqué par un moustique, être à l’origine d’une transmission autochtone.

La Dengue et le Chikungunya sont deux maladies transmises par les moustiques du genre Aedes. Les symptômes de la Dengue comprennent une forte fièvre, des douleurs musculaires et articulaires, des maux de tête et parfois une éruption cutanée. Le Chikungunya provoque également de la fièvre, mais se caractérise surtout par des douleurs articulaires très intenses qui peuvent persister pendant plusieurs mois.

Le paludisme, quant à lui, est transmis par les moustiques du genre Anopheles. Contrairement aux idées reçues, ces moustiques sont présents en France métropolitaine, mais la transmission du paludisme y a disparu. En revanche, le paludisme reste présent à Mayotte et en Guyane française, où des cas de transmission locale sont régulièrement rapportés. Le parasite responsable du paludisme, Plasmodium, a un cycle de développement complexe qui se déroule en partie chez le moustique et en partie chez l’homme. Cette maladie peut provoquer des accès de fièvre violents et, dans ses formes graves, entraîner des complications potentiellement mortelles.

Comment repousser les moustiques en été ?

Les moustiques sont des insectes qui peuvent transformer nos soirées d’été en véritables cauchemars. Comprendre leurs comportements et savoir s’en protéger peut être nécessaire, particulièrement dans les zones où le climat favorise leur prolifération.

Le cycle de vie des moustiques

Les moustiques se développent en eau stagnante ou à faible courant : les femelles pondent entre 100 et 400 œufs à la fois, à la surface de l’eau. Ces œufs éclosent généralement en un ou deux jours, donnant naissance à des larves qui ressemblent à de petits vers. Dans des conditions favorables, notamment lorsque la température se situe entre 22 et 27°C, le cycle, en incluant chaque stade de développement (œufs, larves, adultes), peut prendre moins de 10 jours.

Éliminer les gîtes larvaires

La lutte contre les moustiques commence par l’élimination des lieux de ponte. Pour ce faire, videz régulièrement tous les récipients pouvant contenir de l’eau (soucoupes, vases, seaux) et couvrez les réservoirs d’eau avec des moustiquaires ou des tissus fins. Nettoyez chaque semaine les conteneurs extérieurs servant à conserver l’eau et vérifiez le bon écoulement des gouttières et caniveaux. Pensez aussi à réparer les fuites d’eau pour éviter la formation de flaques et à entretenir régulièrement les piscines et bassins. Vous pouvez également planter des plantes anti-moustiques dans votre jardin.

Se protéger des moustiques

Pour se protéger, la première chose à faire est d’empêcher les moustiques d’entrer chez soi :

  • Installez des moustiquaires à mailles étroites aux portes et fenêtres
  • Réparez ou remplacez les moustiquaires usées ou déchirées
  • Utilisez des moustiquaires autour des lits, particulièrement pour les enfants en bas âge
  • Vérifiez toutes les voies d’accès possibles et assurez-vous qu’elles sont bien protégées

Vos vêtement peuvent aussi vous protéger contre les piqûres. Portez des vêtements amples en tissus serrés (comme le nylon ou le polyester) et privilégiez les couleurs claires qui attireront moins les moustiques. Protégez les zones à risques comme les poignets, les chevilles et le cou.

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