Les maisons de retraite et EHPAD (établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) doivent gérer efficacement la présence de nuisibles tels que les rongeurs (rats, souris), les insectes rampants (cafards, blattes) et les punaises de lit qui menacent gravement la santé des résidents âgés et vulnérables. Ces établissements de santé sont soumis à des obligations réglementaires strictes en matière d’hygiène, de désinfection et de sécurité sanitaire, nécessitant la mise en place d’un plan de sanitation rigoureux comprenant des traitements de désinsectisation, dératisation et désinfection réguliers. La gestion des nuisibles en EHPAD et maisons de retraite permet de conserver un environnement sain, empêcher les infestations et les risques sanitaires associés, tout en protégeant la santé fragile des résidents contre les agents pathogènes potentiellement véhiculés par ces nuisibles. Les interventions professionnelles de dératisation, désinsectisation et désinfection, utilisant des produits adaptés et des méthodes efficaces sont nécessaires pour assurer le contrôle des nuisibles et créer un cadre de vie sûr et hygiénique pour les personnes âgées.
Quels types de nuisibles peuvent infester une maison de retraite ?
Les maisons de retraite et EHPAD sont particulièrement vulnérables aux infestations de nuisibles en raison de leurs infrastructures complexes et de la présence continue de nourriture et de zones humides. Notre expertise nous permet d’identifier les principaux types de nuisibles qui menacent ces établissements.
Les rongeurs dans les zones techniques et de restauration
Les rats et souris représentent une préoccupation majeure dans les maisons de retraite. On les trouve principalement dans les locaux techniques et sous-sols où ils rongent les câbles électriques, les zones de stockage alimentaire, les faux plafonds et les gaines techniques. Les indices de leur présence incluent des excréments, des traces de grignotage sur les emballages et des bruits suspects la nuit. Les infestations s’intensifient généralement en automne quand ils cherchent refuge. Tous ces éléments impliquent de devoir faire une dératisation.
Les blattes et cafards dans les zones humides
Les cafards prolifèrent dans les espaces chauds et humides des EHPAD comme les cuisines collectives et réserves, les canalisations et évacuations et les buanderies et salles d’eau. Leur activité nocturne laisse des traces caractéristiques : déjections noires, odeurs désagréables et mues. A savoir que les périodes chaudes favorisent leur multiplication.
Les punaises de lit dans les chambres
Les chambres des résidents peuvent être touchées par les punaises de lit. Ces parasites se cachent dans les matelas et sommiers, les têtes de lit et plinthes ainsi que dans les fauteuils et les textiles. Les piqûres alignées sur la peau et les traces de sang sur les draps sont des signes d’infestation. Les transferts de résidents et de linge favorisent leur propagation.
Les fourmis dans les espaces de vie
Les fourmis envahissent principalement les salles de restauration et les pièces avec des denrées alimentaires comme des miettes ou des résidus sucrés. Leurs colonies et leurs nids en terre sont visibles au printemps et en été.


Quels sont les risques pour les pensionnaires et pour le personnel soignant ?
La présence de nuisibles dans les EHPAD représente des dangers sanitaires majeurs pour les résidents et le personnel soignant. Les personnes âgées, particulièrement vulnérables en raison de leur système immunitaire affaibli, nécessitent une protection renforcée contre les risques d’infestation.
Risques sanitaires pour les résidents
Les nuisibles peuvent provoquer de graves problèmes de santé chez les personnes âgées hébergées en EHPAD. Les contaminations alimentaires dues aux excréments de rongeurs et cafards dans les zones de restauration sont fréquentes. Ces parasites peuvent également transmettre des pathogènes et des maladies infectieuses via leurs morsures ou griffures. De plus, les déjections et particules des nuisibles peuvent entraîner des réactions allergiques sévères et des problèmes respiratoires chez les résidents. La présence de ces indésirables provoque aussi des troubles du sommeil et une grande anxiété chez les personnes âgées, affectant leur qualité de vie.
Impacts sur le bien-être psychologique
En plus des risques physiques, la présence de nuisibles affecte considérablement l’équilibre psychologique des résidents. Cette situation engendre un stress et une angoisse permanents, créant un sentiment d’insécurité persistant dans leur propre lieu de vie. Les perturbations des cycles de sommeil deviennent fréquentes, aggravant encore davantage l’état mental des occupants. De plus, la crainte constante liée aux nuisibles peut conduire à un isolement social, les résidents hésitant à inviter des proches ou à sortir de chez eux, de peur d’être confrontés à ces indésirables ou d’en propager involontairement.
Risques professionnels pour le personnel
Les équipes soignantes font face à divers risques professionnels dans leur travail quotidien auprès des résidents. Elles peuvent être exposées à des contaminations lors des soins prodigués, notamment en manipulant des fluides corporels ou en étant en contact étroit avec des patients contagieux. Le nettoyage des locaux les expose également à des allergènes potentiellement nocifs présents dans les produits d’entretien. Lors des manipulations de résidents agités ou désorientés, le personnel risque des morsures ou des blessures. Enfin, la gestion des infestations comme les punaises de lit peut être une source importante de stress, ajoutant une pression psychologique à ces risques physiques déjà présents.
Exigences d’hygiène et normes HACCP
Pour éviter ces risques, les établissements doivent respecter des protocoles stricts :
- Application rigoureuse des procédures HACCP en restauration
- Contrôles réguliers des zones sensibles
- Programmes de désinfection planifiés
- Formation continue du personnel aux bonnes pratiques
- Traçabilité des interventions et incidents